Patrick Corneau

Auteur : <span>Patrick Corneau

Bleuets

Voici l’exemple même du faux bon livre, du pseudo livre sophistiqué, du livre qui a l’air intelligent. Le livre fait pour être posé sur la..

Sophocle, La condition de la parole

Qu’est-ce qui fait une œuvre ? Une insistance, une idée fixe, une obsession. Parfois une simple intuition – une insatisfaction native, une fêlure, un scrupule..

Francis Bacon en toutes lettres

Margaret Thatcher à propos de Francis Bacon : « Quoi ? Cet homme affreux qui peint des cauchemars ? » L’exposition « Bacon en toutes lettres » du Centre..

Tokyo, le point aveugle

Choses non vues Japon « Quand devant une ville inconnue on s’étonne comme devant un ami qu’on avait oublié, c’est l’image la plus véridique..

Impressions Japonaises – Un pas vers le moins

Pourquoi lire des récits de voyages ? – Pour préparer et stimuler notre propre envie de rejoindre la même destination ? – Si, faute d’envie..

Tombeau de Raoul Ducourneau

On ne va pas mouliner ici une chronique à Juan Asensio laquelle consiste à prendre par exemple le dernier roman de Bruno Lafourcade, le malaxer,..

Terre natale – exercices de piété

S’il y avait un club, un syndicat des atrabilaires, des acariâtres, des nés mal lunés, Jean Clair en serait le président fondateur et cela de..

Estivales (11 et dernière) Anna Gourari, pianiste

Je ne suis pas ce qu’on appelle un « mélomane » car mon goût de la musique ne relève d’aucun systématisme, ne répond à aucune volonté de..

Estivales (10) La vie vivante

Le grand intérêt de l’exposition « Sally Mann. Mille et un passages » au musée du Jeu de Paume est de nous montrer que la photographie si..

Madeleine Grenier, peintre

Tu quoque, mea filia? Madeleine, Jean L’art le plus muet est celui qui suscite le dialogue le plus pressant. Jean Grenier, Essais sur la..

Pour un Bonnefoy et Rousseau

Jérôme Thélot POUR UN BONNEFOY ET ROUSSEAU « Tout est dit […] la poésie est sauvée. » Il n’est aucun écrivain du romantisme ou héritier..

Jusqu’au bout du silence Monk selon Paul Serey

Rares sont les écrivains capables d’évoquer en une phrase ou un paragraphe, voire un chapitre, l’univers singulier qui vous obsède ou vous fascine chez un..

Deux acceptions différentes de l’alternative par Christian Thomsen

Deux acceptions différentes de l’alternative : Proust et Brassens Le terme « alternative » est de plus en plus souvent employé dans la langue française,..

Estivales (9) L’intelligence 2.0

Je ne peux laisser ce blog en vacance(s) sans vous convier, chers lecteurs, à méditer les dernières lignes de la postface de L’inouï de François..

Éloge de la concision par Christian Thomsen

Éloge de la concision Grand amateur de journaux intimes d’écrivains, j’ai lu avec délices, il y a quelques décennies, le merveilleux Journal de Jules Renard…

Estivales (8) Admirer (suite et fin)

Quelques remarques admiratives sur l’admiration (suite et fin) Nous pourrions faire des nôtres l’adage suivant : « Dis-moi qui tu admires, je te dirai qui tu..

Estivales (7) Admirer

J’ai toujours eu besoin d’admirer. L’admiration participant ou se confondant selon moi avec une forme d’étonnement. Le plaisir de la surprise donc, avant l’estime, comme..

Estivales (6) L’épileptique

En octobre 1951, Sartre part en Italie pour un périple qui le mène à Naples, Capri, Rome puis Venise. Lors de ce dernier séjour, il..

Estivales (5) L’ours et la souris

L’ours et la souris sont montés sur la scène. Ils ont salué le public. L’ours un peu bedonnant, les bras ballants, s’est légèrement penché..

Estivales (4) Le désarroi de Susan

Comme beaucoup, j’ai suivi sur les chaînes de télévision les célébrations du cinquantenaire de la conquête de la Lune. Notamment l’excellente série américaine en trois..

Estivales (3) Le dernier mot

Dans un billet récent je pastichais un célèbre incipit. Quelques-uns, il est vrai, se sont inscrits dans nos mémoires (« Longtemps, je me suis couché de..

Estivales (2) « Les cons »

Alors que la France fuit les villes invivables pour des paysages plus accueillants à son goût du farniente pour certains, ou au désir de « s’éclater »..

Estivales (1) Voubard et Chécupet

Comme il faisait une chaleur de trente-six degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. Deux hommes parurent. L’un venait de la Bastille, l’autre du..

533, Le livre des jours

Il y a une catégorie d’écrivains que j’appellerai « papier tue-mouche », l’expression n’est peut-être pas très élégante mais parlante : vous ne pouvez pas vous en..