Je m’arrête là, ce concentré d’Amérique profonde (nimbé d’un léger voile de trumpisme) où défilent tous les types humains (beaucoup de femmes assez castratrices et des hommes plutôt chancelants, indécis, sur la défensive), l’air de rien titille en nous quelques sentiments fleurs bleues cachés dans notre ADN.
Il se pourrait bien aussi qu’il contamine notre algorithme cinéphilique pour l’éternité : il ne faudra pas se plaindre des nanars que l’on avalera par la suite… mais comme disait Alfred de Musset, peu importe la « saison », pourvu qu’on ait l’ivresse !
On peut aussi regarder sur Netflix dans un genre très différent l’excellent Marriage Story (avec Scarlett Johansson) de Noah Baumbach ainsi que la 9eme saison de Suits avec l’inénarrable Meghan Markle, reine du blabla people, et lire en complément GOOD GIRL l’analyse drôlissime et percutante de Marin de Viry parue dans La Revue des Deux Mondes Juillet-Août 2021.
* Certain(e)s pourront être étonné(e)s de la disparité, pour ne pas dire l’abysse, entre les sujets abordés d’une chronique l’autre, mais le Lorgnon se méfie du monolinguisme culturel de la belle âme en sa posture « sans pareil(le) » : tous les sujets et tous les goûts sont dans la nature ! Seul compte la sorte de regard que l’on porte…
Illustrations : Alexandra Breckenridge (Melinda « Mel » Monroe) et Martin Henderson (Jack Sheridan) acteurs principaux de Virgin River série télévisée américaine dramatique développée par Sue Tenney (basée sur les romans Virgin River de Robyn Carr) diffusée depuis le 6 décembre 2019 sur Netflix.
Prochain billet en septembre sauf exception.
J’ai tout regardé aussi
On est tellement loin du réel que cela en est fascinant
Et puis la nature est si belle ?
🙂