Il était une fois un billet qui n’avait que soixante et un mots à vivre et c’étaient des mots si ténus, si modestes et insignifiants que bientôt il n’eut plus le temps de se maintenir sur l’écran que déjà la barre coulissante (ou la roulette de la souris) le faisait fuir par le haut, aspiré dans un trou blanc où il disparut.
A jamais.
Illustration: ©Lelorgnonmélancolique
Est-ce une mise en abime? Autrement dit, la-vache-qui-rit a des pendentifs sur lesquels on peut voir une autre vache-qui-rit, plus petite, avec des pendentifs sur lesquels… et ainsi de suite!
Tout cela pour ça !! Diantre, déçu je suis !
Et je me prends à préférer ma dame tarentule et mes poissons surprenants : http://poesie-et-racbouni.over-blog.com/
Na !
mais que disaient-ils ces mots ? sortez votre filet à papillons, il y en a peut-être quelques uns cachés sur un rideau, près de la fenêtre
Limpide, la métaphore. Nous sommes tous des billets, de 61 mots ou plus ou moins, qui filons vers le haut. Notre seul salut, c’est d’échapper au numérique, vers le grand livre papier où les billets ne se suivent pas, mais cohabitent…