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ferliprots.1295858461.jpgIl était une fois un billet qui n’avait que soixante et un mots à vivre et c’étaient des mots si ténus, si modestes et insignifiants que bientôt il n’eut plus le temps de se maintenir sur l’écran que déjà la barre coulissante (ou la roulette de la souris) le faisait fuir par le haut, aspiré dans un trou blanc où il disparut.
A jamais.

Illustration: ©Lelorgnonmélancolique

  1. Rodrigue says:

    Est-ce une mise en abime? Autrement dit, la-vache-qui-rit a des pendentifs sur lesquels on peut voir une autre vache-qui-rit, plus petite, avec des pendentifs sur lesquels… et ainsi de suite!

  2. luestan says:

    Limpide, la métaphore. Nous sommes tous des billets, de 61 mots ou plus ou moins, qui filons vers le haut. Notre seul salut, c’est d’échapper au numérique, vers le grand livre papier où les billets ne se suivent pas, mais cohabitent…

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Patrick Corneau