« Baudelaire et moi – ‘C’est à la fois un grand fainéant, un ambitieux triste, et un illustre malheureux; car il n’a guère eu dans sa vie que des moitiés d’idées. Le soleil de la paresse, qui resplendit sans cesse au-dedans de lui, lui vaporise et lui mange cette moitié de génie dont le ciel l’a doué’. Ce Samuel Cramer ainsi décrit par Baudelaire dans La Fanfarlo, mais c’est moi! »
s’exclame Frédéric Schiffter*.
Damned, Frédéric, je pensais que votre double était Lord Boredom… Ce moi que vous revendiquez mais C’EST LE MIEN!
* « Neuf semaines dans l’existence » in Neuf Semaines l’Hebdomadaire Ephémère, mercredi 29 février 2012.
[En espérant que F. S. pardonnera mon impudence! Qu’il se rassure, ni Baudelaire, ni lui, n’encourent un mauvais remake de « Dans la peau de John Malkovich »]
Illustration: Dessin pour une édition illustrée de La Fanfarlo, origine inconnue.
Mon cher Lorgnon,
Baudelaire nous a plagiés par anticipation.
Paresseusement vôtre,
FS
Certes! Il ne nous reste qu’à nous adonner avec délice au « végéter décemment » de Benjamin Constant…