Bien sûr, on peut toujours prétendre, après Oscar Wilde et tant d’autres, que la beauté est dans l’œil de celui qui regarde. Mais, face aux regards requérants, si intensément vivants des hommes et femmes qui se confient et dialoguent avec les (trop belles?) séquences Nature de « Human » (film documentaire réalisé par Yann Arthus-Bertrand sorti en salle et diffusé sur France 2) la rhétorique capitule. Car la « beauté » de ces yeux usés, parfois malades, brillants de fièvre ou de malnutrition qui pourrait la contester, ou même la relativiser? Les yeux apprêtés, longuement et soigneusement « cosmétisés » des actrices que l’on porte au pinacle me sont alors apparus singulièrement vides, sans profondeur aucune, in-signifiants.
Les yeux vides ont envahi tout l’occident.
Illustration: photographie de Yann Arthus-Bertrand.
Un peu réducteur votre billet, non ?
D’un côté, les humains riches de leurs faiblesses, de leur vie difficile et âpre, les regards vrais. Je suis d’accord avec vous…
De l’autre les actrices décérébrées, le regard bovin…
Venez me dire ça dans les yeux !
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Réducteur? Oui, bien sûr comme tout ce qui de l’ordre du ressenti… Mais, j’ai l’impudence (l’imprudence?) de penser que ce ressenti recèle une part (parcelle) de vérité. Ceci dit entre quat’zyeux. 😉