Vertu du pessimisme selon Lucien Jerphagnon, ce philosophe qui tels les anges de Chesterton « ne vole si haut que parce qu’il se prend lui-même à la légère ». Jerphagnon, humaniste à l’érudition modeste, disciple de Jankélévitch, « agnostique mystique » comme il aimait à se définir est tout le contraire des bavards pour midinettes (ou « poucettes » façon Michel Serres) que sont les pop-philosophes, ces faux péripatéticiens qui tapinent le long des boulevards médiatiques pour vendre leur petite soupe cuite et recuite au feu du ressentiment…
« On n’apprend jamais trop tôt que les corbillards ne sont pas faits seulement pour les gens d’à côté; que n’avoir mal nulle part est une aubaine à savourer; que les tartines tombent normalement du côté du beurre. Ce dernier point pose même problème au-delà de la physique. Un juif de mes amis me disait s’en être ouvert à son rabbin. Ayant médité un instant, ce dernier répondit: ‘Mon fils, es-tu sûr de tartiner le beurre du bon côté?’
Reste qu’un pessimiste n’a jamais que de bonnes surprises. »
Lucien Jerphagnon, De l’amour, de la mort, de Dieu… Le Livre de Poche 33104.
Illustration: origine inconnue.
Cher Lorgnon,
Voici une histoire de chat qui devrait vous plaire…
Belle journée,
Avec toutes mes lignes amicales, Virginie
Merci pour ce lien. J’adore!
Lorgnon bas, chère Virginie. 🙂