De plus en plus nous vivons sous la lumière diffusée par des appareils numériques (tablettes, smartphones, laptops, écrans plats TV, etc.). Lumières froides, blafardes des appareils sous lesquels nous devons assumer (« réchauffer »?) nos vies en voie de virtualisation accélérée. La photographe Catherine Balet a voulu capter cet éclairage singulier en composant des images où elle montre les visages d’hommes et de femmes sous les reflets de cette lumière d’origine exclusivement électronique. Ces variations picturales faisant parfois référence aux tableaux de maîtres anciens. Elle explore ainsi ironiquement une sorte de clair-obscur du XXIème siècle où se joue pour le meilleur comme pour le pire l’interaction entre l’homme et la machine.
http://www.catherinebalet.com/index.php?page=strangers-in-the-light
http://www.steidl.de/flycms/de/Books/0616455357.html

Illustration: « Moonlight sonata », photographie de Catherine Balet.

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Patrick Corneau