Lorsque le temps des femmes irrémédiablement s’éloigne, qu’il est temps de soi-même s’endormir dans les ombres des derniers songes, les Japonais parlent du Gekkaï no mono nashi: « vivre sans le monde du bas ». Termes voilés pour dire la déchirure et la souffrance de/dans l’éloignement du plaisir.

[Avec sa gouaille et son habileté pour le mauvais goût « chic », Fabrice Luchini évoquait en 2009 « la paix du slip« … On est loin de la délicatesse nipponne ou de la classe d’un Voltaire que l’on disait « méchant » mais avait la tendresse du cœur qui lui faisait écrire: « On meurt deux fois, je le vois bien: / Cesser d’aimer et d’être aimable, / C’est une mort insupportable; / Cesser de vivre, ce n’est rien. » ]

Illustration: photographie ©Lelorgnonmélancolique.

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Patrick Corneau