Cet été je suis allé au Louvre. J’ai vu les interventions de Wim Delvoye. Effectivement les lourds apparats rouge et or des appartements Napoléon III avaient l’air bien choqués par les objets aux froids reflets métalliques de l’artiste belge. Ne parlons pas des épais tapis de Savonnerie qui devaient supporter la présence de trois cochons polychromés. Je passais mon chemin pour gagner la magnifique exposition « Par les ruelles et par les grèves » avec Eugène Isabey (1803-1886): des paysages normands et bretons par un artiste à la virtuosité (gouache et aquarelle) renversante. Bref, les « maîtres anciens » n’ont pas fini de nous éblouir. J’oubliais Delvoye avec encore plus de légèreté…
Profitant de l’étage, je décidais d’aller flâner chez ces mêmes maîtres anciens des XVIIIe et XIXe. Mon iPhone eut subitement des audaces photographiques que je ne lui connaissais pas…

Illustrations: photographies ©Lelorgnonmélancolique.

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Patrick Corneau