Les dernières années de sa vie, usé, malade, fuyant les persécutions nazies, Soutine s’était réfugié à Champigny-sur-Veude (Indre-et-Loire) avec Marie-Berthe Aurenche, la terrible ex-femme de Max Ernst. Au cours de l’été 1943, son ulcère à l’estomac s’aggravant, il dut quitter précipitamment cette retraite précaire et rentrer à Paris pour se faire opérer, il mourut d’ailleurs lors de cette hospitalisation en août de cette année-là. À Champigny-sur-Veude, Chaïm Soutine fut hébergé dans différentes familles. C’est chez Monsieur et Madame Varvou, parent du petit Marcel en photo de communiant et peint par Soutine en écolier, qu’il laissa cette boîte de couleurs et sa palette, comme un adieu à la peinture.
Conservée précieusement par Marcel Varvou et son épouse, cet émouvant objet, matrice et quintessence de l’art visionnaire de Soutine, fut vendu 6200 euros l’an dernier lors d’une vente aux enchères à Versailles…
Illustration vidéo: extrait de Chaïm Soutine documentaire de Valérie Firla et Murielle Levy, RMN, Les Productions du Golem, 2008.
Bonjour,
Je découvre que vous avez utilisé un extrait de mon film « Chaim Soutine » pour illustrer votre article.
Voici un lien à destination de ceux qui, parmi vos lecteurs, souhaiteraient voir le film dans son intégralité et donc acheter le DVD.
https://www.lesproductionsdugolem.com/produit/chaim-soutine/
à bientôt
Murielle Levy
J’ai beaucoup aimé votre film, remarquable à bien des égards – l’épisode de la palette de Soutine est fascinant… Merci pour le lien vers le DVD de votre documentaire. 🙂