Séraphine le film de Martin Provost (2008) est presque exemplaire de ce que peut donner le cinéma au meilleur de lui-même, c’est-à-dire quand le spectateur n’est pas matraqué par de mirifiques et fatigants effets spéciaux, un scénario pour classe de CM1 et une bande-son pour futurs sourds « MP3 ». Yolande Moreau, cela va sans dire est sublime (César 2009). J’ai retenu dans l’évocation de ce peintre autodidacte de génie, trois moments forts:
Avant l’art : la nature, l’inspiration
L’art : l’éblouissement et la reconnaissance
Après l’art : l’internement, l’oubli, la nature
Un texte sur Séraphine de Senlis (Séraphine Louis) écrit par Jean Grenier pour Combat en 1945.
Yolande Moreau était déjà très bien dans le film « Quand la mer monte », mais sa prestation ici est peut-être meilleure encore, plus fine
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