hmorganlettrine2.1258217665.jpgparallaxe2.1258217643.JPGFranz Bartelt a opportunément proposé d’appliquer le principe de précaution à la poésie, celle des « joutes florales qui ressassent des paroles dont le sens est lumineux, mais dont le propos est éculé. » Je pense qu’il faut l’étendre au roman, surtout ceux qui sont primés par les prix littéraires. Je ne pense rien du Goncourt 2009, mais mes yeux sont tombés sur Rosie Carpe et je n’ai pas pu décevoir l’ami qui m’avait défié de ne pouvoir dépasser la page 17. Sage précaution. Sachant qu’« un écrivain n’est grand que lorsqu’il est admiré par les footballeurs », concernant Madame N’Daye, j’attends avec impatience le verdict de Yoann Gourcuff. Quand aux prix, je m’en remets à la philosophie de l’ami Franz: « Le prix unique du livre est le seul prix littéraire démocratiquement décerné à tous les auteurs. » Na!

Illustration: photographie de Parallaxe/Flickr


  1. On peut facilement se passer de l’admiration d’un Thierry Henry.. et je pense que ce Franz Bartelt que vous encensez à répétition devrait faire une petite pause dans l’immodestie : un stand-by en quelques sorte !

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Patrick Corneau