Sur un mur de la ville un inconnu a cerné mon idéal d’écriture : « J’écris à hauteur d’homme. »
Illustration: « Graffiti », photographie de Jos Cunningham
Commencer à taper votre recherche et validez avec la touche entrée. . . .
Sur un mur de la ville un inconnu a cerné mon idéal d’écriture : « J’écris à hauteur d’homme. »
Illustration: « Graffiti », photographie de Jos Cunningham
A hauteur d’homme…
Une hauteur qui serait la surface de sa profondeur?
« Ah! ces Grecs, comme ils savaient vivre! Cela demande la résolution de rester bravement à la surface, de s’en tenir à la draperie, à l’épiderme, d’adorer l’apparence et de croire à la forme, aux sons, aux mots, à tout l’Olympe de l’apparence! Ces Grecs étaient superficiels… par profondeur! » Nietzsche , avant-propos de la deuxième édition du Gai Savoir, 1886.
« Il faut cacher la profondeur. Où ça ? À la surface », Hugo von Hofmannsthal.
« Le profond, vu avec profondeur, est surface », Antonio Porchia.
« La profondeur en nous touche qu’à travers la surface », Louis Jouvet. 😉
Il serait toujours intéressant de pouvoir discuter avec ceux qui écrivent ce genre de chose sur les murs.
Pour être lus…pour faire savoir au monde ce qu’ils ressentent…mais qui nous restent inconnus malheureusement…alors que quelquefois, notre état d’esprit est le même…
LA HAUTEUR D’UN HOMME
Sur la plaine aux ajoncs
Dansent les scolopendres
Les chevaux et les chiens
Tel un disque de métal
Parcouru d’arabesques
Elle se laisse emporter
Par la farandole qui la traverse
Et s’effondre en permanence
Comme les fontaines de Versailles
Ballet aquatique des pourtours
Faubourg de coriandre qui jamais
N’altère son sourire