joscunningham.1196714976.jpgSur un mur de la ville un inconnu a cerné mon idéal d’écriture : « J’écris à hauteur d’homme. »

 

 

 

 

Illustration: « Graffiti », photographie de Jos Cunningham

  1. Danielle says:

    A hauteur d’homme…
    Une hauteur qui serait la surface de sa profondeur?

    « Ah! ces Grecs, comme ils savaient vivre! Cela demande la résolution de rester bravement à la surface, de s’en tenir à la draperie, à l’épiderme, d’adorer l’apparence et de croire à la forme, aux sons, aux mots, à tout l’Olympe de l’apparence! Ces Grecs étaient superficiels… par profondeur! » Nietzsche , avant-propos de la deuxième édition du Gai Savoir, 1886.

    « Il faut cacher la profondeur. Où ça ? À la surface », Hugo von Hofmannsthal.

    « Le profond, vu avec profondeur, est surface », Antonio Porchia.

    « La profondeur en nous touche qu’à travers la surface », Louis Jouvet. 😉

  2. ninog says:

    Il serait toujours intéressant de pouvoir discuter avec ceux qui écrivent ce genre de chose sur les murs.
    Pour être lus…pour faire savoir au monde ce qu’ils ressentent…mais qui nous restent inconnus malheureusement…alors que quelquefois, notre état d’esprit est le même…

  3. gmc says:

    LA HAUTEUR D’UN HOMME

    Sur la plaine aux ajoncs
    Dansent les scolopendres
    Les chevaux et les chiens
    Tel un disque de métal
    Parcouru d’arabesques
    Elle se laisse emporter
    Par la farandole qui la traverse
    Et s’effondre en permanence
    Comme les fontaines de Versailles
    Ballet aquatique des pourtours
    Faubourg de coriandre qui jamais
    N’altère son sourire

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Patrick Corneau