« La blague, j’entends par là le jeu sur le double sens, est l’ennemi naturel de l’idée fixe qui en revanche est le fondement de la dictature » disait Alberto Savinio.
S’il est vrai que le dictateur est celui qui dicte sa monomanie aux autres, alors pour éviter d’être la proie de l’idée obsessive (qui est aussi une aigreur à l’égard du réel, de la vie telle qu’elle est) et devenir l’un de ces mélanomanes* dont parle Henri Raynal**, il faudrait pouvoir redécouvrir le monde selon cette clé-là.
*Néologisme formé à partir du grec melas, melanos (« noir ») désignant les passionnés du noir: pessimistes noir de fumée, négativistes, néantistes, « professeurs de désespoir », etc.
**Henri Raynal, Retrouver l’Océan, éditions du Murmure.
Illustration: « The small lion… is smoking! », photographie par Ottavio Cavagna
C’est bon « comme du miel qui coule sur la barbe ». 🙂
Je viens de découvrir votre blog et c’est une merveille. Merci pour ce bonheur.
Je te remercie par le drapeau Brésilien dans votre Blog,je le reçois avec beaucoup de joie et comme un geste de amitié et aussi de fraternité…!
Tony du Brésil
Merci à Posuto et à Marijo (à qui je souhaite la bienvenue dans ce blog).
Tony, le Brésil m’est cher pour diverses raisons, la première étant la personne qui se « cache » derrière les drapeaux brésilien et français… (clique sur le lien) 😉
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