Parfois, lorsque je pianote sur mon clavier, voyageant dans le virtuel, ma main a des fringales de scribe sédentaire. Quelque chose d’informulé* l’appelle à cela, elle désire écrire. Et avec un instrument des plus simples, des plus rustiques, des plus primitifs: un crayon de bois. A cause des admirables traces de charbon qui, là sur la feuille, se maintiennent mieux qu’ailleurs – tremblantes graphies qui parlent aux cœurs des hommes.
*se déconditionner du « tout image »?
Matérialité de l’écriture qui en aucun cas n’est le contraire de spiritualité…