Patrick Corneau

Dans le métro la main qui tapote sur l’écran d’un smartphone est aussi prévisible qu’un rat se démenant dans un labyrinthe. La main qui tourne la page d’un livre, elle, est aussi mystérieuse que le regard du scribe égyptien de la Vᵉ dynastie que l’on peut voir au Louvre. J’aime les têtes penchées, propices à la lecture tout comme à la pensée. Les visages des « métrolecteurs » sont donc beaux et héroïques. Ce sont les nouveaux héros de nos modernes temps cathodiques et apostocybernétiques.

Patrick Corneau