Exposition Gerhard Richter / Centre Pompidou / SALLE 10 « CONTINUER À PEINDRE »
« Beaucoup de gens estiment que d’autres techniques sont plus séduisantes: mettez un écran dans un musée, et plus personne ne regarde les tableaux. Mais ma profession, c’est la peinture. C’est ce qui m’a depuis toujours le plus intéressé. J’ai maintenant atteint un certain âge et je viens d’une tradition différente. De toute façon, je ne sais rien faire d’autre. Je reste cependant persuadé que la peinture fait partie des aptitudes humaines les plus fondamentales, comme la danse ou le chant, qui ont un sens, qui demeurent en nous, comme quelque chose d’humain. Ce n’est pas que je pense tout le temps comment créer un objet intemporel, c’est plus un désir de conserver une certaine qualité artistique qui nous anime, qui nous émeuve et aille au-delà de ce que nous sommes, qui soit, en ce sens, intemporelle » Gerhard Richter (panneau de l’exosition)

Gerhard Richter, Chinon n° 645, 1987, huile sur toile, 200 x 320 cm. Une des plus belles des grandes toiles abstraites des années 80 qui représentent aujourd’hui les deux tiers de la production de l’artiste, et qui lui valent une reconnaissance internationale. Ce paysage semi-abstrait, condense (malgré/grâce à un effet subtilement dosé de flou et de tons feutrés) la lumière et l’atmosphère si particulière du Val de Loire que cela en est stupéfiant.

Illustration: Gerhard Richter, rétrospective organisée du 6 juin au 24 septembre 2012 par le Centre Pompidou, en collaboration avec la Tate Modern de Londres et la Neue Nationalgalerie de Berlin. Une lecture chronologique et thématique de près de 150 œuvres  de  Gerhard Richter, du début des années 1960 à aujourd’hui, à travers une scénographie originale, conçue en complicité avec l’artiste. Commissariat: Camille Morineau, Conservateur au Musée national d’art moderne, assistée de Lucia Pesapane.

    1. Ce qui est beau est cet effet de flottement, hésitation entre « abstraction » et « réalisme », perceptible seulement lorsqu’on est devant la toile – et rend donc indispensable le « présentiel ».
      Merci pour votre visite (vos « Miettes » c’est du nanan!).
      🙂

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Patrick Corneau