A trop être regardées, parce que sans doute le regard envieux (des meilleures amies, des voisines de palier, des autres femmes) ou concupiscent (des hommes en général), à la longue, finit par user, abimer – le leur s’est terni, affadi. Leur pupille est comme une perle qui a perdu son « eau ». Leurs yeux ne vous regardent plus, ils s’évadent, s’échappent vers un ailleurs inaccessible, un sanctuaire où l’on peut être soi-même (enfin?) mais où règne la mort de l’envie.
Tristesse d’un jeu perdant-perdant, où les deux sexes sont renvoyés à la solitude de leur « étrangèreté », de leur incommunicabilité.
L’hiver de l’Indifférence avance. Une ombre de plus dans le « dysangile » de notre présent.
[Il y a quelques années, je n’aurais pas eu besoin de préciser que ce constat ne concernait tout au plus que les femmes dites « mures ». Il faut du temps au fleuve intranquille de nos vies pour éteindre la lumière d’un être. Aujourd’hui, cette mutité glaçante des regards affecte les femmes, toutes ou presque – quel que soit leur physique ou leur âge.]
Illustration: origine inconnue
ah ?!!!
pourtant, certaines prunelles brillent dans l’ombre… je vous assure !
Les authentiques, les justes sont fatiguées. Beaucoup d’autres sont égarées dans une adolescence sans issue. D’autres enfin, ont un regard bien net où git un fond de malice. On imagine mal leur capacité de résistance. Bien plus grande encore que leur capacité de s’illusionner. Elles n’auront jamais fini de nous surprendre !
Depuis votre retour cher Monsieur Du Lorgnon vous nous gâtez de vos propres textes. Merci !
mutité du regard…
je ne sais pas si c’est propre aux femmes, je ne sais pas si c’est aujourd’hui plus qu’hier, révélateur froid de l’absence qui tue, le regardant et le regardé (générique humain, masculin, ainsi le veut la langue)
Il y a quelque chose qui me dérange dans votre texte. Est-ce la mélancolie qui détruit le désir ou l’absence de désir qui conduit à la mélancolie ? la question de l’oeuf et de la poule en somme. Et puis cette « étrangèreté » est-elle responsable du manque de désir… pour moi, il me semble que c’est le contraire. l’altérité, et tout le mystère qu’elle contient éveillerait la curiosité et donc la flamme dans le regard… à mon avis c’est l’inverse qui se passe : c’est par l’indifférenciation des sexes et l’uniformisation des modes de vie et qu’il faut comprendre la perte d’intérêt pour l’autre, et pour l’étrangeté vivifiante qu’il représente.
@ la dame passante: c’est sans doute une erreur de fréquenter des gens dits « normaux »!
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