Le wabi sabi considère également hommes et choses. Ce n’est pas une philosophie humaniste ou humanitaire. Il ne sanctifie ni la vie, ni l’humanité de l’homme, ni le bien ni le mal.
Il ne s’attache pas aux fastes et aux apparences mais aux détails modestes, à la beauté cachée faite d’imperfection et d’éphémère. L’objet wabi sabi est souvent de forme irrégulière, il présente une asymétrie, des traces d’usage ou d’usure… Il est plutôt modeste et sa beauté qui ne relève pas du « bon goût » ne saute pas aux yeux.
Les images du diaporama présenté ci-dessus n’ont pas la prétention d’être une illustration du style wabi sabi, mais il se peut que certaines aient ce « quelque chose » qui en est l’esprit.
[La mélancolie dépose son lorgnon pour une durée sine die.]
Illustrations: photographies ©Lelorgnonmélancolique (obrigado a GI)
Ah non Lorgnon ! Enfin, façon de parler, juste une manifestation de regret (fichues vacances d’écriture et bonnes vacances tout de même). Bon espérons que le sine die ne sera pas un sans suite. Wabi sabi : oui
Ce n’est qu’un au revoir… 🙂
C’est une tasse sans valeur achetée dans une épicerie-mercerie
D’un village savoyard du côté de Boège et Séchemouille.
Elle n’est pas lisse.
Jean-Paul De Dadelsen
http://lamauragne.blog.lemonde.fr/2011/06/27/lavenir-du-nucleaire/#comment-4786