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hmorganlettrine2.1257438426.jpgSi le Mur n’avait pas chuté, j’enseignerais toujours en Allemagne dans ce magnifique édifice dans l’insouciance des lycées d’antan où, dans des salles qui sentaient la craie et l’eau de javel, des collégiens chimériques et leurs maîtres inventaient des bonheurs simples et ordinaires que, sur le moment, nous n’avions l’impression de vivre que pour pouvoir nous en souvenir vingt ans plus tard…

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Si le Mur n’avait pas chuté, j’aurais enfin réussi à parler correctement la langue de Goethe…

Si le Mur…

Mais le Mur a chuté, l’Histoire en a voulu ainsi.

Par un clinamen impondérable ma petite histoire a pris un chemin différent, disons plus « océanique ». Et, comme disait Erna Schnorr dans Battling le ténébreux d’A. Vialatte, « c’est très simple et ça n’a pas d’importance ».

[Ce billet un peu personnel et à peine nostalgique est dédié à quelques amis, collègues et anciens élèves du lycée Turenne de Fribourg]

Illustrations: photographies ©Lelorgnonmelancolique

  1. Un mur tombe et les souvenirs arrivent en avalanche : joli moment de remémoration (vous avez un morceau du saint béton).

    Oui, ce petit morceau de la « honte » murale, m’a été offert par un élève dont le père était dans les forces d’occupation françaises à Berlin au moment des évènements.

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Patrick Corneau