Serendipity autour de la notion de « cambrure de pied »

1°) Le Monde des livres du 31 août 2007 (dernière page, interview et compte-rendu du livre d’Eric Rheinhardt, Cendrillon):

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2°) Résultats (synthèse) Google à propos de « cambrure de pied »:

Cambrure: Pourquoi a-t-on les pieds cambrés? La cambrure du pied perme de résister aux forces de compression dues à la force de gravité sur le corps. La voûte plantaire ou cambrure du pied est en fait un ressort sur lequel repose tout le poids du corps tant lors de la marche que de la station debout; elle amortit les chocs. La partie entre le talon et le patin est également nommée cambrure. Le pied peut présenter un affaissement de la voûte plantaire (pied plat) ou une cambrure excessive (pied creux) qui entraînent une fatigue à la marche. Ce qu’on appelle « coup de pied » dans la danse classique est la cambrure du pied quand on le pointe. On peut le travailler, c’est-à-dire l’accentuer.

3°) Lu sur un « chat de filles » (commentaires sur les propos d’un amateur de « cambrure du pied »):

cambrure1.1188720580.JPG

NO COMMENT

  1. Eric says:

    J’adore les jolis pieds cambrés…
    Il semble hélas que l’on soit rapidement jugé et classé dans la catégories « tordus » dès lors que l’on parle de son gout pour les jolis pieds féminins…
    Je crois néanmoins que les femmes n’ont pas à craindre cela à chaque fois qu’un homme parle de pieds 😉
    Apres tout, si certaines ont peur, c’est peut-etre car elle ne savent pas s’apprécier comme elles sont.
    Je ne vois pas pourquoi il faut séparer le pied du reste du corps, il est tout aussi beau et érotique (voire sexy); un parfait équilibre entre formes fines (la pointe et ses orteils) et rondes voluptueuses (le talon). Le pied, pas noble ? (à cause des « odeurs) … quelle sottise !

    Et toi, Lorgnon, apres avoir parlé de ta non-philosophie de la vie 😉 que penses-tu de la cambrure … et des pieds ???

    Amicalement,

    P.S.
    J’avais trouvé ce texte tres interessant, d’ailleurs :
    http://www.antidata.org/numero7/piemur.htm

  2. Merci Eric pour ce commentaire. Je partage complètement ce que vous dites pour « réhabiliter » cet organe que nous méprisons parce qu’il est « en bas » – c’est pourtant par lui que passe notre contact avec la Terre, n’est-ce pas? – mais n’en est pas moins noble et beau. Le texte que vous citez remet fort bien les choses à leur place.

  3. toundramante says:

    Je connais un peu le milieu de la danse, classique comme contemporaine.

    Le pied y est très présent : c’est de lui que part la stature des danseurs, et de façon infime. Que le poids du corps soit un chouia porté sur les talons et l’assise en pâtie.
    On force sa cambrure, le « coup de pied », pour pouvoir monter sur pointes et aligner le corps. On malaxe les muscles, on les fortifie ; les orteils partent en vrille, des oignons apparaissent, les ongles tombent et se régénèrent. On a des ampoules, ça fait mal.

    N’empêche que c’est « son » pied. On lui a fait tellement répéter le mouvement, on corrige si minutieusement les détails, on a été tellement attentif qu’il est impossible de le reléguer en un organe « du bas », que l’on ne regarde que vaguement ou pas du tout, et par là-même tellement inhabituel aux yeux qu’on le trouve laid.

    Alors quand des pisseuses viennent mettre de telles réflexions sur un chat, je suis toujours surprise, je ne comprends pas leur vision du corps. Et elles ne reconnaissent même pas que l’on peut avoir une vision différente. Quel dommage !

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Patrick Corneau