“Ne pas lire est une sorte de mutisme passif, écrire est la véritable façon de ne pas lire et de se venger d’avoir tant lu.” déclarait l’humoriste et métaphysicien, Macedonio Fernandez (1874 — 1952), maître de Luis Borges*. Au même Borges qui lui reprochait d’écrire peu, Fernandez répondit : “Supposer que l’on puisse y perdre quelque chose serait de l’arrogance, étant donné la pauvreté de l’esprit humain condamné à trouver, perdre ou redécouvrir toujours les mêmes choses.”

*Le regretté Jean Baudrillard le reconnaissait comme l’un de ses écrivains favoris.

 

P.S.: En regardant les (rares) photographies de Macedonio Fernandez, on se dit qu’il y a des visages trop coupants pour que le christianisme ait pu y inscrire sa marque. On n’amollit pas un silex.

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Patrick Corneau