Jamais ne tombent les flocons de neige, ils apparaissent tels des éclairs de soie et disparaissent à la manière des cercles de feu. La neige repose toujours en tapis de pashmina, folle étreinte du regard amoureux qui s’enivre de son teint écarlate. Les paysages éblouis sont toujours enneigés, même et surtout en plein coeur de l’été, quand les ouragans dévastent les terres fertiles à grand coup de canon à ultrasons. Ils se repeignent de fragrances multicolores, badigeons d’arc-en-ciel aux arômes de framboise transylvanienne et de melon arctique, sillons atomiques développés par des labours immobiles, chevelures incendiaires magnifiées par de chauves perruquiers. Comme l’avoine amphétaminée, la neige se récolte au temps des moissons stériles, quand la faucheuse essore les draps tâchés et les housses vaporeuses et que le battage acoustique s’ensorcèle des trésors d’une absinthe cataclismique et suave.
Lorsque je ne voyage pas, j’habite dans le Jura et je sais bien que tous les flocons tombent à leur vraie place. Surtout sur ces toits qui ressemblent à celui de mon chalet.
Qui s’étourdit de Dieu sans se soucier des hommes s’égare assurément. Jacques Robinet, La nuit des sources. Voici sans doute le livre le plus outrageusement..
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2 février 2007
Á la baignoire !
LIRE – L’apprentissage et le goût pour la lecture : l’ouverture de la mer Rouge. « Le fait de lire de la littérature permet de développer..
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2 février 2007
Quoi ma gueule ? « Portraits » (XIII)
C’est l’été, l’époque des grandes transhumances, des longs après-midi sous un parasol ou l’ombre bienfaisante d’une frondaison. Sortons nos pinceaux et notre boîte à couleurs..
MOISSONS DES NEIGES
Jamais ne tombent les flocons de neige, ils apparaissent tels des éclairs de soie et disparaissent à la manière des cercles de feu. La neige repose toujours en tapis de pashmina, folle étreinte du regard amoureux qui s’enivre de son teint écarlate. Les paysages éblouis sont toujours enneigés, même et surtout en plein coeur de l’été, quand les ouragans dévastent les terres fertiles à grand coup de canon à ultrasons. Ils se repeignent de fragrances multicolores, badigeons d’arc-en-ciel aux arômes de framboise transylvanienne et de melon arctique, sillons atomiques développés par des labours immobiles, chevelures incendiaires magnifiées par de chauves perruquiers. Comme l’avoine amphétaminée, la neige se récolte au temps des moissons stériles, quand la faucheuse essore les draps tâchés et les housses vaporeuses et que le battage acoustique s’ensorcèle des trésors d’une absinthe cataclismique et suave.
Lorsque je ne voyage pas, j’habite dans le Jura et je sais bien que tous les flocons tombent à leur vraie place. Surtout sur ces toits qui ressemblent à celui de mon chalet.