Le très beau film de Richard Dindo diffusé dernièrement sur Arte me remet en mémoire l’une des phrases les plus terribles du Journal de Kafka, ce grand mélancolique au regard d’éternel enfant: « Je vis en ce monde comme si j’étais absolument sûr d’une deuxième vie, un peu comme je me suis consolé de mon séjour manqué à Paris, par exemple, en pensant que j’essaierai d’y retourner bientôt. »
Combiens qui, l’esprit traversé par l’évidence qu’ils ne reviendraient jamais à « Paris », ne l’ont pas supporté et en sont mort ?

Illustration: photo extraite du film « Qui était Kafka? » de Richard Dindo .

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Patrick Corneau