Les poètes ressentent une émotion vive. Elle fait vibrer leur sensibilité. Ils la nomment. Le mot « angoisse » par exemple commence avec Baudelaire une grande carrière. Les gens l’attrapent. Freud les soigne.
La médecine est une conséquence de la poésie.

  1. gmc says:

    excellent.

    mais les médecins pronant, sans preuve aucune, le fait que « je  » soit ce corps – alors même que tout tend à montrer le contraire -, les psychologues prétendant soigner le psychisme tout en étant dans l’incapacité de dire à leurs patients ce qu’est la conscience, heureusement qu’il existe encore des poètes pour ramener à la lucidité tous les éclopés que créent ces deux professions de magiciens.

    manifestement, cher ami, vous ignorez totalement ce qu’est la poésie…

  2. gmc says:

    pas de souci, cher ami.

    la mèdecine est une activité de mécanique dont les applications concernent une entité physique appelée corps.
    pour mémoire, personne n’est capable de démontrer l’affirmation « je suis ce corps » (et personne ne sera jamais capable de le faire).
    dans une journée, l’activité d’un corps humain est la suivante: 70 000 milliards de cellules effectuent CHACUNE 20 000 opérations par seconde, c’est-à-dire 86 400 fois dans la journée. ceci alors que tout le monde a l’impression que son corps vieillit lentement…!!
    si vous trouvez quelqu’un prétendant être ce qui agit cet ensemble, n’hésitez pas à le montrer, ce sera fortement intéressant…

    pour la psychologie, même topo; juste une chose, tout le monde croit que « je pense » mais il est impossible d’arrêter de penser ne serait-ce que 5 minutes consécutives; en fait, l’observation montre que « ça pense » ou, plus sophistiqué, « un processus indépendant de la volition d’un individu supposé crée des pensées de manière automatique, mécanique et quasi-continue ».

    pour la poésie, vous êtes le bienvenu quand vous le souhaitez sur le blog gmc.

    bonne soirée

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Patrick Corneau