Le blogueur se réveille en janvier lentement au milieu des jardins déserts, l’esprit encore tout embrumé des vapeurs de la Saint-Sylvestre; ses idées flottent, sa femme lui apporte de l’aspirine, ses enfants marchent sur la pointe des pieds. Les champs sont nus, une « vieille douceur » s’étend sur les prés jusqu’à l’horizon. Pensif, il regarde son tableau de bord: en huit ans, il a publié 1500 billets – il en a presque une indigestion. Comment en est-il venu là? Devant un écran lactescent où nage un pointeur pâle, il se demande s’il y a une raison sérieuse de retourner à cette aberration…
(En paraphrasant Alexandre Vialatte dans « L’oiseau de janvier ou l’énigme du pic-vert », L’Oiseau du mois, Le Dilettante, 1995)
Illustration: ©Lelorgnonmélancolique.
Oui: je vous lis chaque jour. Je viens ici prendre de vos nouvelles.
Vous m’enrichissez, vous m’étonnez, vous me rassurez…
Alors merci, merci 1519 fois, et merci encore.
– Encore, comme dit l’enfant à qui l’on conte une histoire.
Je crois que je serais triste, vraiment, de ne plus vous retrouver ici.
A bientôt!
Une raison majeure, je ne sais pas…
Deux ou trois raisons majeures, certainement ! 😉
La première de ces raisons étant que vous écrivez plutôt mieux que la moyenne. La seconde étant que vous pensez plutôt mieux que la moyenne !:-) La troisième et non la moindre: cela me fait plaisir de vous lire. Notez par ailleurs que j’ai le goût excellent et un jugement très sûr.
Ah non ! Aucune raison ! Eh c’est bien pour cela que c’est beau !
Manquerait plus qu’il y ait une raison de vivre. 😉
Si la vie avait un but, elle serait si laide…
Merci pour vos encouragements bouddha-hédonistes. 😉
Il est en ces temps de morosité un rayon de soleil et d’humour incontournable que vous distillez avec talent
Bonjour à votre Chat , Monsieur le Lorgnon
Lorgnon bas de la part de mon chat. 🙂
1519
Charles Quint est élu empereur
La flotte de Magellan lève l’ancre de Séville
Machiavelli commence à écrire « Arte della guerra »
Catherine de Médicis naît à Florence
Léonard de Vinci meurt au manoir de Cloux
L’armada de Cortès quitte Santiago de Cuba pour de bon vers la côte continentale
…
Que va-t-il mourir ou renaître de ce 1519 ème billet ?
Merci pour cette jolie incitation à persévérer à signer d’autres billets.