L’imprimerie DARANTIERE qui confectionnait avec talent, souci du travail bien fait, les beaux volumes de la revue Conférence (ainsi que les fameuses Pléiade/Gallimard) a cessé ses activités le 1er juillet dernier. Sa faillite a été prononcée, la mise en liquidation a suivi. Raison: la concurrence des pays de l’Est et de l’Espagne – malgré les investissements envisagés, les banques n’ont pas suivi, sous le prétexte qu’économiquement parlant « le livre n’a pas d’avenir ». Une trentaine de salariés sur la paille, des éditeurs sans façonnier, des clients orphelins, etc. Bref, un grand gâchis et une affaire qui, du point de vue de Sirius peut paraître une broutille mais qui, rapportée au mouvement irréversible (dit-on) de déculturation contemporain (dont la « débiblisation » est un aspect majeur*) est dramatique. Christophe Carraud, directeur de Conférence, s’en explique dans ce texte publié dans la dernière livraison de la revue.
* Catastrophe orchestrée par la grande édition, l’école et les médias suivistes…
Illustration: Revue Conférence et BP Côte-d’or (www.bienpublic.com).