Alexandre Vialatte notait que si Dieu avait créé le chat c’était dans le seul but de donner à l’homme la chance de caresser le tigre. Ailleurs il écrit: « Les chats perdus se réunissent à Montmartre. Une demoiselle âgée leur apporte à goûter. Devant le Sacré-Cœur.  Ils mangent, ils regardent Paris avec sa brume et ses cheminées; puis ils s’en vont et reviennent pour le dîner. On voit par là qu’ils aiment les grands panoramas ».
Les chats ne sont pas innocents. Ils sont même parfois cruels. Ainsi, apprend-on dans Le Figaro que les chats tuent chaque année des « milliards d’oiseaux ». Et que dramatiquement, en conséquence, « les félins font des ravages sur la petite faune sauvage ». Plus loin, au Brésil, on apprend que des chats ont de fâcheuses tendances à soutenir la pègre brésilienne en œuvrant à la liberté des taulards: « Les gardiens d’une prison brésilienne ont capturé un chat que des détenus, pleins d’imagination, avaient spécialement dressé pour leur fournir tout une panoplie nécessaire à une évasion, rapporte samedi le journal O Globo. C’est un agent de la prison qui a découvert la supercherie. Celui-ci, intrigué par le comportement bizarre du félin et en l’examinant de près a constaté qu’un sac, attaché à son corps, contenait tout un matériel pour s’évader: lames de scie, instruments nécessaires à forer et percer le ciment, ainsi qu’un téléphone portable avec son chargeur ».

Nossa!

« Le chat, que j’aime comme vous: unique cas de sadisme dans le règne animal. » disait François-George Maugarlone.

Miaou!

Illustration: photographie de Masahiro Makino.

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Patrick Corneau