Un « coup de gueule » lu dans le supplément « Sortir » de Télérama 3274 que chacun pourrait pousser… Ah, ces Parisiens!

« Cette rencontre m’avait agacé: en bas de chez moi, j’ai croisé un type d’à peine 20 ans habillé comme un punk de mon adolescence – crête iroquoise, jean délavé, Docs montantes et même épingles à nourrice. Hélas, tout sonnait faux dans sa tenue: trop clean, trop parfait et, détail qui tue, il avait des sacs des boutiques alentour plein les mains! Provoc, je lui ai demandé s’il était punk à Eurodisney… En guise de réponse, j’ai eu droit à une moue boudeuse. Ceux qui s’y promènent ont sans doute remarqué que le centre de Paris regorge de gens dont le look semble être la chose la plus importante de leur vie, et qui reproduisent les créations des magazines tendance. Ce qui souvent passe bien à Londres, ici, en l’absence d’humour, d’un grain de folie ou juste de créativité, sonne terriblement creux. Faute d’être assumés, ces total looks ressemblent à des déguisements. » J.-J.Le Gall.

Illustration: photographie de Daria Kushmelyn.

  1. Axel says:

    Bah, il faut vivre avec son temps…
    Le look punk a été avalé par la mouvance Dark et Gothique. So what ?

    Et je préfère assurément traîner mes semelles dans un festival ou l’on croise quelques crêtes, plutôt que de me perdre parmi les cohortes de clones de Kerviel à la sortie de Wall Street.

    1. Cédric says:

      Étonnamment (car cette musique n’est pas ma tasse de thé) j’ai visionné cette vidéo jusqu’au bout, le regard attiré par l’éventail hétéroclite de tous ces déguisements réunis dans cette sorte de carnaval de Venise noir.

  2. Julia says:

    Les punks d’hier et d’aujourd’hui n’ont plus rien en commun. Les punks dénonçaient les travers de la société, aujourd’hui les punks sont des consommateurs comme les autres…

  3. Boris says:

    Moi aussi, naguère, j’ai cru que déambuler dans les rues en veste kaki achetée au surplus militaire en écoutant Bérurier Noir, le casque sur les oreilles, était le comble de la « provoc »… Tout cela en étant gracieusement nourri par maman et papa.
    L’imbécile que j’étais…

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Patrick Corneau