A l’heure où dans un monde arraisonné par la technoscience et asservi au négoce, la pensée méditante semble avoir définitivement perdu face à la pensée calculante, Claude Riveline* nous rappelle – avec talent et humour – quelques évidences aux sources de la civilisation occidentale, oubliées ou occultées par notre volontarisme gestionnaire (extrait d’un entretien avec Victor Malka, Maison d’études, France Culture, 22 juin 2008).
Le texte (« Essai sur le dur et le mou ») auquel Claude Riveline fait référence est ici.
*Polytechnicien et ancien professeur de gestion à l’Ecole des mines de Paris.
Illustration: « Le dur et le mou », photographie de Dennis McGuire
Il faudrait se poser la question du « faux dur » et du vrai mou.
Le « faux dur » est un rouleur de mécaniques, qui bat tambour médiatique et désire que les médias soient couchés à ses petits pieds.
Le « vrai mou » est celui qui tergiverse dans l’opposition, se drape dans les grands principes, et n’a pas su tirer les conséquences de son vote « non » lors du référendum sur le Traité constitutionnel européen.
La femme de gauche, sincère et opiniâtre, existe sûrement. J’admire Aurélie Filippetti, écrivain et député(e).
C’est qu’Aurélie Filipetti sait comment incorporer du mou dans le dur et la réflexion dans l’impondérable. Le « vrai mou » fait du sur place et le « vrai dur » va droit dans le mur.
Il est certain que les pensées nées dans la méditation sont de moins en moins à la mode car c’est l’immédiateté des évènements et leurs commentaires qui priment…
Fil Vert
« Construire au fil de sa conscience »
http://filvert.blog.lemonde.fr
Excellent, l’essai de Riveline sur le dur et le mou. Reste sans doute la ruse, celle d’Ulysse, pour bien se gouverner entrr « dur » et « mou » !