2958372-md.1194730830.jpgLES UNS CONTRE LES AUTRES par Fabienne Thibeault (1999)
Paroles: Luc Plamondon, musique: Michel Berger

On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console

Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde

On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire

Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde

On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console

Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde

On danse les uns avec les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire

Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde

(Tout seul au monde)
Au bout du compte
On se rend compte
Qu’on est toujours tout seul au monde
Toujours tout seul au monde

Illustration: photographie de Miguel Angel de Arriba Cuadrado

  1. gmc says:

    SOLITUDE ET SOLITUDE

    Quelle importance que d’être seul
    Puiqu’il y a là tant de compagnie
    Tellement même
    Qu’il se trouve encore des grincheux
    Pour ne pas en être satisfaits
    Ils ont pourtant des cons à leur disposition
    Pour justifier leurs plaintes
    Des grossiers et des minables
    Pour montrer leur finesse
    Des fascistes qui mettent en valeur
    Leur propre sens de l’oecuménisme
    Et de la tolérance
    Et même oui même
    Des autres qu’ils peuvent admirer
    Ou révérer suivant leur disposition d’esprit
    Comme quoi la solitude est bien entourée
    Par les barbelés que chacun se construit
    Sur la prairie où ne flotte aucun étendard

  2. Joséphine MAHO-EMMANUEL says:

    Oui et il faut consentir à en mesurer toute la portée.

    C’est cela sans doute le savoir sur la mort, ou plus justement le savoir qu’on a de n’en rien savoir,
    si ce n’est qu’on est mortel, irrémédiablement voué au néant.

    Et que rien, jamais, ne vous sauvera de la maladie de la mort comme le disait Duras.

    Alors célébrer le vivant fait sens plein. Devenir le passant qui se hâte vers l’amour. Payer alors le prix de son humanité. Et chanter, chanter…

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Patrick Corneau