Chez certains la paresse se pare du nom d’ennui; cela évite de reconnaître qu’elle est une peur. Celle d’avoir à affronter tout « le cambouis du réel » comme disait Sartre.
Illustration: « Another boring day at home » photographie de Ozgur Yazar
Vous êtes bien mélancolique, Lorgnon. je sais que votre intitulé de blog annonce la couleur, mais je sens plus de tristesse que de vague à l’âme. Enfin, peut-être me trompé-je, ou n’est-ce pas le sujet…
RV
C’est comme les ciels de Bretagne, parfois le gris est un peu plus gris… 😉
Ici,quand nous sentons peur!nous « Picamos a Mula! ».Est-ce que tu sais ce que signifie « Picar a Mula? ».
Mon pays c’est un « Paradise »,nous pouvons produire et manger … »Morangos »l’année entier!
Ah! Douce « Campos do Jordão! »
Tony du Brésil
Non Tony, je ne connaissais pas cette expression » picar a mula » mais mes sources me donnent le sens : « cair fora ».
Oui, quelle chance d’entendre en plein hiver à São Paulo les vendeurs dans les rues: « Morangos, morangos! »
Et j’ai aussi des « doux souvenirs » de Campos do Jordão: c’est comme une petite Suisse (moins la neige) transportée au coeur des tropiques… 😉
Derrière cette fenêtre automnale, « l’ennui doit porter conseil »…