Chez certains la paresse se pare du nom d’ennui; cela évite de reconnaître qu’elle est une peur. Celle d’avoir à affronter tout « le cambouis du réel » comme disait Sartre.

 

 

 

 

 

 

 

Illustration: « Another boring day at home » photographie de Ozgur Yazar

  1. Posuto says:

    Vous êtes bien mélancolique, Lorgnon. je sais que votre intitulé de blog annonce la couleur, mais je sens plus de tristesse que de vague à l’âme. Enfin, peut-être me trompé-je, ou n’est-ce pas le sujet…
    RV

  2. Tony Pirard says:

    Ici,quand nous sentons peur!nous « Picamos a Mula! ».Est-ce que tu sais ce que signifie « Picar a Mula? ».
    Mon pays c’est un « Paradise »,nous pouvons produire et manger … »Morangos »l’année entier!

    Ah! Douce « Campos do Jordão! »

    Tony du Brésil

  3. Non Tony, je ne connaissais pas cette expression  » picar a mula » mais mes sources me donnent le sens : « cair fora ».
    Oui, quelle chance d’entendre en plein hiver à São Paulo les vendeurs dans les rues: « Morangos, morangos! »
    Et j’ai aussi des « doux souvenirs » de Campos do Jordão: c’est comme une petite Suisse (moins la neige) transportée au coeur des tropiques… 😉

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Patrick Corneau