Hier, en revenant des Bernardins, j’ai eu une vision dans le métro. Si tous ces gens qui cramponnent des téléphones, iPhones, smartphones, etc. tenaient et fixaient avec la même intensité l’Evangile?

Illustration: photographie de Zack Arias.

  1. Cédric says:

    Pour ma part, je ne verrais là rien de fondamentalement différent : désir d’être guidé, tenu par la main, de s’accrocher à quelque chose, volonté de se remplir, tant est forte la peur de n’être rien. Rien de plus que de la vie, qui est TOUT.

    Ceci dit ça n’est pas forcément la démarche de tous ceux qui ont les yeux fixés sur leur téléphone ou sur une bible. On peut y jeter un œil le regard curieux et distant voire amusé.

    Nous sommes de la vie. Rien de moins, rien de plus.

      1. Cédric says:

        Je lirai ce prochain billet avec plaisir.

        De ce que j’ai pu lire de ou à propos de lui à droite à gauche sur internet et les blogs (dont le vôtre cher Lorgnon) je peux dire que je me sens en effet quelques affinités avec le monsieur (même si, en réalité, je n’ai jamais lu aucun de ses livres et que je parle donc avec prudence), par contre le mot « adepte » est trop fort, trop connoté et ne me conviendra jamais.

        Car je ne serai jamais adepte de qui que ce soit ou de quelque philosophie que ce soit. ( Ceci dit, si Clément Rosset se prétend adepte de rien et clame n’avoir aucun maître (j’ignore si tel véritablement le cas), alors cela ferait une affinité de plus ).

        L’ultime illusion n’est-elle pas celle d’avoir un maître ? 😉

        Au plaisir.

  2. Alfonso says:

    Mais qu’avez-vous donc entendu ou vu au Collège des Bernardins pour vous mettre dans un état pareil ?
    Il me semble que je perçois votre grâce mélancolique d’hier.

  3. Alfonso says:

     » la parole est plus durable et plus réelle que le monde matériel tout entier.  »
    C’est la phrase sur laquelle je me suis arrêté tôt ce matin.
    Maintenant je suis vivant et c’est piscine !

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Patrick Corneau