Depuis que Frédéric Lefebvre (secrétaire d’Etat et bac+6) a revendiqué Zadig & Voltaire comme livre de chevet, les libraires sont préparés à tout entendre de la part de clients du genre « Je n’ai pas lu La Princesse de Clèves, mais j’ai un copain qui a vu le film »…
Voyage en absurdistan sous la houlette de David Alliot et ses Perles de librairies (Horay, 142 p., 5,99€).
La Faute de l’abbé bourré de Zola
Les oiseaux se crashent pour mourir de Colleen McCullough
Ça glisse dans la vallée de Balzac
La Veste ou L’Etranglé, Le Mythe décisif d’Albert Camus
On ne badigeonne pas avec l’amour! d’Alfred de Musset
Les Femmes s’en vantent de Molière
Antigode de Anouilh ou « Antigone de la nouille »
Légume des jours de Boris Vian
Fred de Racine
Les Frères Kalachnikov de Dostoïevski ou mieux de « Tolstoïevski »
La Métempsychose des popotes d’Alphonse Boudard
Les fourberies de Scarface ou Les Fourberies de l’Escarpin de Molière
La Princesse de Crève de Madame de La Fayette
La République de Platoon
Colombo de Mérimo
Les Motos de Sartre
Ruy Blas d’Hugo Boss
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[En bonus, un article récent de la fine plume de François Taillandier: « En Français dans le texte – Une culture sans Racine? », publié dans Causeur le 27 mai 2012]
Illustration: photographie photo.net
Que vois-je ? un petit chat qui se prélasse sur un livre ? Ce serait donc une manie. Merci, j’ai bien ri. Mon cerveau reptilien a reçu sa dose d’endorphine.
Excellent ! Ça donne des idées…
Les chants en mal d’horreur de Lautrec-amont
Putain, trop putain de Nietzsche
En croute de Ouysmans
Une saison en chemin de fer de Rimbaud
Sarbacane, d’Amin Maalbouf
A l’ombre des jeunes filles en pleurs de Marcel Prout
Le nom de la prose d’Umberto écho
Délicieux! Presque trop drôle pour être vrai… 🙂
Je viens tout juste de songer à un autre :
Les pleurs du val, d’Arthur Baudelaire
La princesse des grèves, des galeries Lafayette.
Jamais sans mafé, de Betty Ramollie
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