Difficile de lâcher le pouvoir… Scène anthologique dans Le Bon Plaisir entre le Président de la république (Jean-Louis Trintignant) et son ministre de l’Intérieur (Michel Serrault), des phrases qui sonnent et résonnent étrangement (le « dauphin », « pour détruire tout ce que j’ai fait depuis 5 ans », « laisser la France à cet édredon? », « c’est tellement plus difficile de sortir que d’entrer », « Matignon, le plat de lentille », « On peut pardonner parce qu’il y avait quelque chose qui te dépassait, une vision, une grandeur… », etc.):

Pour la bonne bouche: « LA DÉCLARATION DE NON-CANDIDATURE«  de STÉPHANE MAZURIER (Tragédie en un acte et une scène parue dans Huit Semaines l’Hebdomadaire Éphémère, mercredi 7 mars 2012)

Ultime conseil de Jeanne-Marie Guyon: « Qui sait bien (s’)abandonner sera bientôt parfait. Il faut donc se tenir ferme à l’abandon sans écouter le rai­sonnement ni la réflexion. » in Le Moyen court et très facile pour faire oraison que tous peuvent pratiquer très aisément et arriver par-là en peu à une haute perfection, 1685.

Illustration: extrait de « Le Bon Plaisir » de Francis Girod, 1984, d’après un roman de Françoise Giroud avec Jean-Louis Trintignant, Catherine Deneuve, Michel Serrault, Michel Auclair, Hippolyte Girardot…

Répondre à lignesbleuesAnnuler la réponse.

Patrick Corneau