Dans un bel entretien* avec Raphaël Enthoven, le philosophe Frédéric SCHIFFTER** après avoir défini ce qu’est pour lui la mélancolie et « l’homme mélancolique » (extrait n°1), nous rappelle opportunément que si la mélancolie est langueur, tristesse, mal de vivre et anticipation du deuil à venir, elle est aussi joie, délectation et jubilation esthétique, voire contemplation… (extrait n°2)
*Les nouveaux chemins de la connaissance, émission du mardi 27 mai 2008: « La recherche du bonheur (2/5): pugnacité du cafard« .
**Traité du cafard, Editions Finitude, Bordeaux, 2007.
Illustration: Melancholia d’A. Kiefer, 1988.
Belle émission, en effet, qui mérite bien la demi-heure d’écoute in extenso. Et ces deux extraits sont réjouissants.
Pas entendu l’émission en question .Mais les peintures de KIEFER sont admirables de mélancolie de même son installation en 2007 au Grand Palais .L’image entraine autant d’émotion qu’un texte fort
la mélancolie, oui, j’affectionne particulièrement cet état qui n’est pas, non, juste de la tristesse
c’est très juste la mélancolie se tisse aussi de joie et de jubilation, à la fois très intérieure et à fleur de peau