lg.1195325026.jpg« Faut-il que vous m’aimiez peu, pour croire ce que vous voyez et non ce que je dis. » déclare Ninon de Lenclos* à son amant en titre qui l’avait surprise avec un rival. L’amour (comme le bon fonctionnement social) reposerait-il sur une légère hypnose partagée, fermer les yeux tout « en sachant que »? Cette incurable mais salutaire duplicité témoigne d’une profonde compréhension de la nature humaine. A méditer…

*De Ninon, Saint-Simon écrivait : « Jamais Ninon n’avait qu’un amant à la fois, mais des adorateurs en foule, et quand elle se lassait du tenant, elle le lui disait franchement et en prenait un autre. »

Illustration: « Julia », photographie de Chris Blaszczyk

  1. Tante Léonie says:

    Je viens de lire une grande partie de vos notes sur 2007 ! Sacha Guitry, Jean Grenier, de Maugarlonne, Muriel et son hérisson… que du beau monde ! Ma solitude m’autorise tous les vagabondages, et je glane sur la Toile des Merveilles, dont, vous, cher Lorgnon, faites partie. Si vous aviez besoin d’un témoignage sur la nécessité d’écrire puisqu’il y a des lecteurs avides et heureux de vous lire… voici le mien.
    Pour répondre à

    1. Je ne pouvais rêver plus bel encouragement à persévérer dans mes « lorgnoneries » car ce blog existant de puis 2007, j’ai parfois des doutes à le maintenir. Sincèrement merci pour vos mots et votre longue fidélité (et appétence) à me lire. Mon vœu est de continuer à mériter vos éloges. Bien cordialement.
      🙂

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Patrick Corneau