CE QU’ILS SONT DEVENUS sous l’ère Macron (2017-2027).
Ringardisées par l’effet de souffle de la bombe du 7 mai 2017, les têtes politiques qui avaient occupé le devant de la scène pendant quinze années ont retrouvé « bon an mal an » une vie simple pour certains, une simple vie pour d’autres…

Marine LE PEN – lors de sa défaite historique à la présidentielle, on la vit le soir même se dandiner sur le « dance-floor » du FN. C’est là que Pierrette, sa mère, l’ancienne « playmate » de Playboy, lui souffla un grandiose projet de reconversion (digne de sa mère et apte à anéantir Jean-Marie, son père): ouvrir à Hénin-Beaumont le plus grand Eros-Center d’Europe! Ce qu’elle fit avec, bien entendu, l’argent détourné de Bruxelles: autant se servir sur la bête honnie!

Jean-François COPÉ – il n’y a pas de collectif qui n’ait besoin d’un idiot utile. Jean-François COPÉ eut la vocation de l’être au point d’adhérer au rôle avec une ferveur peu commune. On lui doit l’introduction au LR de la méthode Coué: « Plus je le répète, mieux j’y crois, plus c’est réel ». Cette avancée psycho-cognitive décisive en politique lui valut d’être élu à l’académie française où il coule des jours heureux à pérorer entre deux parties de petits chevaux avec Valéry Giscard d’Estaing.

Nicolas DUPONT-AIGNAN – on ne sait pas ce qu’est devenu cet allié malheureux du FN. Conspué par ses partisans et ses administrés d’Yerres (Essonne) pour avoir fricoté avec le diable, il n’est réapparu nulle part, s’est littéralement volatilisé et dut être ajouté au fichier des 50 000 personnes disparues en France. Quant aux « oubliettes de l’Histoire », le Temps seul, l’y enverra ou pas…

Jean-François BAROIN – son regard triste à la Droopy, sa mèche rebelle de vieux jeune premier et sa voix suave entre miel et sirop d’orgeat n’ont pas séduit l’électeur de base mais les producteurs de cinéma! Jean-François BAROIN entama une vie d’acteur pleine de promesses avec un premier film à fort succès: le remake du Journal d’un curé de campagne où il interprète le curé d’Ambricourt face à Nadine Morano dans le rôle de Thérèse « bouleversante dans un style limpide et épuré, tout en intériorité » a souligné la critique…

[Avertissements sérieux. Ces textes sont des fictions. Toute ressemblance avec une réalité à venir sera à imputer à cette dernière]

Illustration: photographie ©Lelorgnonmélancolique.

  1. Hopla says:

    J’aurais davantage vu Marine ouvrir une poissonnerie et se spécialisant dans le thon et la morue. Mais je manque peut-être de bienveillance …. Mais va pour l’un Eros Center … 🙂

  2. V. s. says:

    J’ai essayé de mettre un commentaire lorsque j’ai lu l’épisode précédent il y a quelques jours mais sans y parvenir. Et je ne peux toujours pas ce soir. Le musée des Republicains, voilà une chose pour laquelle je signe tout de suite. Sic transit gloria mundi. Amen.
    Patrick

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Patrick Corneau