Il faut louer Malraux pour son échange (rêvé ou non, mais quelle impor­tance?) dans Le Miroir des limbes avec de Gaulle, où le Général, dresse un éloge de l’oisiveté:
« Mon général, est-ce que vous savez ne rien faire?
— Demandez au chat. Nous faisons des réus­sites et des promenades ensemble. Personne ne s’impose aisément une discipline d’oisiveté, mais c’est indispensable. La vie n’est pas le travail: travailler sans cesse rend fou. »

Cette déclaration me convertit, temporairement, en gaul­liste sans condition…

Illustration: photographie de Masahiro Makino.

  1. racbouni says:

    Eheh, je la connaissais celle là, l’une des plus belles du Général !

    Curieux que les ouailles de la droite contemporaine n’aient jamais repris à leur compte ce versant là du gaullisme… Mais l’heure est hélas à la torture morale du bas peuple et aux doctrines à la mord-moi-le-zob, sans queues ni têtes… 🙂

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Patrick Corneau