Cet enfant, dangereusement occupé, se prépare à rejoindre le cercle des vicieux compagnons d’impunité livresque (scandaleusement indifférents au train des jours et à l’agencement du monde) dans une vie légèrement déphasée qui va « flotter comme un rêve », soumis au sentiment permanent qu’une vitre le sépare des autres. Bref, une existence avec la compagnie tutélaire et fraternelle de Dame Mélancolie (« devout and pure / sober, steadfast, and demure* »).

*J. Milton, Il Penseroso, 1631.

Illustration: dessin de Gluyas Williams (thanks to Sheila L.)

  1. racbouni says:

    On me le serine assez souvent : Lire est un crime au point de vue utilitaire, un péché au point de vue marchand, une infamie au point de vue contemporain.

    Mais il faudrait me tuer ou brûler tous les livres pour que je m’arrête un jour !!

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Patrick Corneau