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Observateur de la bêtise du monde, de la vacuité de ses croyances et de la mauvaise foi vaniteuse de ceux qui y font figure de grands savants, Lucien tourna en dérision les philosophes qu’il moqua en écrivant des dialogues socratiques. Conférencier, il amusait son public aux dépens des intellectuels. Dans Philosophes à vendre, il imagina qu’un jour Zeus met aux enchères les modes de vie proposés par les différentes écoles: la vie pythagoricienne ou cynique, le modèle platonicien et péripatéticien, la vie stoïcienne et même l’épicurienne qui avait sa préférence…

Pas besoin de mettre à l’encan les philosophes contemporains, ils savent très bien le faire eux-mêmes… Quant à l’utilité du « blabla » et du « chichi » philosophique, ma position est wittgensteinienne: « La tâche de la philosophie est d’apaiser l’esprit sur les questions insignifiantes. »

Illustration « décalée » à la suite de la lecture des billets de Frédéric Schiffter sur Lucien et la philosophie BDïsée: photomontage/détournement d’après « La planète des sages » de JUL et Charles Pépin. Les « gueules philosophantes » croquées par JUL m’ont rappelé la phrase magnifique de Marcel Jouhandeau: « Ce n’est pas parce que j’ai une tête de bandit que je n’en suis pas un. » 😉

  1. Cédric says:

    Tout être humain qui parle ou qui écrit devrait se mettre de lui-même dans cette galerie de portrait.

    Je m’y mets volontiers ! Et sous ma caricature lisez : « Ne vaut rien! »

    Le M. Schiffter qui se dit ‘nihiliste’ à combien s’estime-t-il ? ‘nihiliste balnéaire’ ça doit valoir pas mal !! 😉

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Patrick Corneau