À Londres cet été, dans le quartier de Croydon, des émeutiers ont dévalisé toutes les boutiques d’une rue commerçante, sauf les librairies Waterstone et W H Smith (deux chaînes de librairies). Un employé de Waterstones a même déclaré qu’en dépit de l’escalade de la violence le magasin ne fermerait pas ses portes: « Nous allons rester ouverts. S’ils volent quelques livres au moins ils apprendront quelque chose. » Peine perdue…

Constat effrayant: si l’on ne brûle plus les livres, c’est qu’ils n’existent plus (au moins dans la tête des émeutiers, première génération « élevée à la console de jeux »). Quand le « respect » n’est plus que de l’indifférence…

Illustration: photographie d’origine inconnue.

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Patrick Corneau