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« … j’étais content d’avoir son avis, de ne pas aller en Bretagne, parce que c’était malsain pour un esprit déjà porté au rêve. »
Proust, A L’Ombre Des Jeunes Filles en Fleur, Volume 3.

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Proust celtiphobe? 😉

Illustration: « Pluie sur Rennes » photographie par FredJ/Flickr

  1. gu seok pil says:

    Il faudrait aussi retrouver cette citation dans un des bouquins de Céline (le voyage ou mort à crédit) qui donnait quelque chose du genre :

    « la campagne j’ai jamais pu la sentir (ou la piffer) » suivie d’une description sinistre

    Oui, j’ai retrouvé le texte complet dans le « Voyage au bout de la nuit » : « Moi d’abord la campagne, faut que je vous dise tout de suite, j’ai jamais pu la sentir, je l’ai toujours trouvée triste, avec ses bourbiers qui n’en finissent pas, ses maisons où les gens n’y sont jamais et ses chemins qui ne vont nulle part. Mais quand on y ajoute la guerre en plus, c’est à pas y tenir. Le vent s’était levé, brutal, de chaque côté des talus, les peupliers mêlaient leurs rafales de feuilles aux petits bruits secs qui venaient de là-bas sur nous. Ces soldats inconnus nous rataient sans cesse, mais tout en nous entourant de mille morts, on s’en trouvaient comme habillés. Je n’osais plus remuer. » 🙂

  2. Rodrigue says:

    Proust allait, je crois à Guérande. Or, c’est tout à coté de la Brière zone de marais, d’ailleurs très belle, et c’est sans doute pour cette raison, et son asthme, que le grand Marcel a parfois renoncé à y séjourner

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Patrick Corneau