209902471_69d48e5bd8.1258970384.jpghmorganlettrine2.1258970454.jpgNotre époque s’ingénie à nous en « mettre plein le dos ». Ainsi du banal sac à dos qui s’est urbanisé et est devenu l’instrument de portage universel, de l’école au bureau. Féminin ou masculin, esthétique ou fonctionnel, cet appendice a dans les transports publics le désavantage de heurter désagréablement les autres, faute d’estimer la place qu’occupe cette « bosse » par l’usager. Signe de la muflerie ambiante (« Pousse-toi d’là que j’m’y mette »), un nombre croissant d’individus néglige de s’interroger sur leur encombrement.

 

Illustration: photographie/Flickr

  1. nomade says:

    Vu sous cet angle, vous avez raison. Toutefois les mères renoncent à porter en Europe leurs bébés de cette manière, fort heureusement pour eux. Et que je sache, les ânes ne portent pas leur charge autrement. Il y a donc parfaite adéquation et bien des déviations de colonnes vertébrales épargnées.

  2. Solange says:

    Dans les bus c’est insupportable. Se faire griffer les joues par les bretelles métalisées d’un de ces sacs, ou bien recevoir cette « bosse » en plein dans le nez. Et bien sûr aucune excuse, puisque le propriétaire descend prestement les quelques marches dudit bus, sans se retourner.

  3. Les sacs à dos scolaires pèsent dix kilos ou plus : normalement Darcos et son successeur qui embaume devaient s’en occuper.

    En revanche, le sac à dos est pratique (rappelons-nous de ces « pochettes » ridicules pour hommes, avec lanière, où mettre ses papiers…).

    On peut même lui accrocher un rétroviseur si la politesse n’est pas fournie avec.

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Patrick Corneau