hmorganlettrine2.1249296920.jpg9334_136417087444_755432444_2472840_8024537_n.1253113003.jpgLu dans Pandectes (ou Le neveu de Bayle)* de Jude Stéfan:

« MÉLANCOLIE – Il serait mesquin – i.e. qui consiste à expliquer par le Petit motif – de vouloir expliquer Hamlet par le filia­lisme, la vengeance, l’irrésolution ou autres. La mélancolie est inexplicable, c’est justement là sa teneur, elle ne se discute pas, s’impose humainement. C’est le désespoir, qui en est la dégradation, qui se discute, par son aveu ou son excès, en prêtant à la complaisance – cela à la satisfaction des Inconscients. Mais même un « imbécile heureux » éprouvera de la mélancolie, et comme il catalogue le désespoir du romantisme, il nommera la mélancolie repliement sur soi.
‘ce grand secret de mélancolie’, disait le Vicomte**: une tristesse adoucie. »

* Gallimard, 2008.
** de Chateaubriand

« Pourquoi je suis mélancolique »: les arguments en faveur de la mélancolie de George Steiner. Extraits du grand entretien publié dans le n° 31 de Philosophie Magazine (juillet 2009):

Illustrations: dessin de Robert Mankoff, vidéo ©Philomag.

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Patrick Corneau