alexandredubosc2.1247039094.jpghmorganlettrine2.1247039179.jpgNous avions une voisine, forte blonde, institutrice de son état, qui se ravitaillait régulièrement en ampoules dans le commerce de mes parents. Elle ne manquait jamais de les réclamer « bien fraîches… ». Ma mère la servait sans sourciller même lorsque celle-ci insistait pour qu’on vérifie leur parfaite « fraîcheur ». Je me suis toujours demandé si l’inclusion du mot « poule » dans « ampoule » n’était pas ce qui, dans son esprit un peu dérangé, lui faisait prendre les lampes pour des œufs? Lampes dont l’éclat pouvait dépendre d’une extravagante « fraîcheur ».

Illustration: photographie d’Alexandre Dubosc

  1. nomade says:

    La forte blonde en question avait sans doute des antécédents suisses: ici, la « Migros data » est devenue l’expression de référence pour les dates limites de vente et de conservation inscrites sur tout ce qui se vend de consommable. Et les ampoules électriques sont bien des produits de consommation, d’électricité entre autre…

    Une raison de plus pour rêver de la Suisse… 😉

  2. Natacha S. says:

    Tout à fait! Mais les bonnes poules recyclées écolo caquettent dans d’infernales vibrations électro-magnétiques! Puis-je dire à mon excellent confrère. compatriote, etc .(Nomade), qu’ici, en Suisse (donc) on dit: «Migros Data», sans article, question de respect.
    J’ai acheté récemment («à Migros»), des boîtes pour la congélation «Garanties 30 ans», ce qui, vu mon âge et celui de mon réfrigérateur m’a laissée songeuse.
    Merci d’être là cet été.
    Bonsoir!

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Patrick Corneau