carlosfenerich.1234774585.JPG« Sur un vaisseau qui fait naufrage, la panique vient de ce que tous les gens, et surtout les marins, ne parlent obstinément que la langue des navigations; et nul ne parle la langue des naufrages. »
Cette remarque de Christiane Rancé* me paraît profondément juste: elle s’applique merveilleusement à nos marins, je veux dire nos politiques. Elle montre le point aveugle de leur gouvernance.

*Christiane Rancé, Simone Weil, le courage de l’impossible, Paris, Seuil, 2009.

Illustration: photographie de Carlos Fenerich.

  1. passante says:

    Alors peut-être faut-il d’autant plus aimer et aider certains marins, modestes et taiseux, qui, bien que désenchantés et lucides, à leur place et à leur mesure, persévèrent et affrontent malgré tout la tempête. En lisant votre note, j’ai pensé (avec émotion, je ne sais pas pourquoi) au personnage du capitaine dans le roman Typhon de J. Conrad. Des lumières dans la nuit ?

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Patrick Corneau