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Tout ce qu’il faut savoir sur Adèle Meyendorff.
Plus les années passent et moins on comprend qui est la personne dont on parle, recoller les fragments d’une existence c’est cueillir une fleur de ruine…

Apparition d’Adèle Meyendorff: née à Tours, a vécu l’essentiel de ses jours en région parisienne… croit être née sous le signe de la vierge.

Portrait: mollesse physique et nonchalance mentale; générosité, goût des autres presque compassionnel. Visage intéressant; attire les hommes par une sorte de faiblesse vertigineuse. A trente ans ses cheveux sont devenus entièrement blancs.

Rêve à l’adolescence: ressembler aux autres.

Couleur: cacao.

Goût: le revers des vrais timbres-poste.

Musique: voit des « papillons noirs » en écoutant Osez Joséphine d’Alain Bashung.

Rituel: où qu’elle soit, dès le seuil de la porte franchi, pose immédiatement son sac par terre.

Terre: apprécie de vivre dans le Loiret (Sologne).

Aventures: avoir visité à pied, sac au dos, tous les châteaux cathares avec un compagnon qui marchait 500 mètres devant elle. Avoir élevé deux filles.

Découvertes-livres: La Lettre de Lord Chandos de Hugo von Hofmannsthal; selon Adèle Meyendorff: un Rimbaud qui recommence – ou continue – à écrire « dans un tremblotant chatoiement d’émotions et de réactions » après avoir constaté la faillite de la parole.

Amis: est davantage fidèle aux amis de ses amis.

Aversions: redoute d’avoir à agir.

Passions: collectionne les crayons de papiers qu’elle désigne encore par « crayons de bois » achetés dans les musées, expositions, etc. Elle possède notamment ceux du musée Guggenheim de Bilbao, du musée Picasso de Barcelone… Adèle Meyendorff est convaincue qu’elle ne pourra écrire son Journal qu’avec ces crayons.

Travail: s’est consacré à son métier d’institutrice avec beaucoup de satisfaction.

Philosophie: résumée en une phrase: « Ne garde rien pour une occasion spéciale. Chaque jour que tu vis est une occasion spéciale ».

Illustration: photographie de Aurélia Frey.

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Patrick Corneau